Delta V Racing

Auteur: Le: Le week-end dernier a marqué la rentrée pour nos pilotes proto et GT ! Le calendrier était chargé avec l’IVRA Endurance, l’ARL Prototype Championship et le CFE. Focus aujourd’hui sur les résultats en ARL Prototype Championship et CFE. Rémy a ouvert le bal dans sa Ligier JS P320 sur le circuit du Mont Fuji. Son rythme était très compétitif mais hélas, une coupure de courant est venue mettre prématurément fin à sa course alors qu’il se battait pour la première place.Il faut garder le positif de la situation : notre pilote a montré un gros niveau dans sa classe et pourra se battre pour le podium, voire mieux, lors des prochaines courses. La suivante sera sur le circuit de Spa-Francorchamps ce week-end. La BMW GT3 Delta V Racing #296 en pleine action (Crédits : Kevin Fitamant). Le lendemain, il fut temps de faire sortir nos deux voitures Delta V Racing sur le Circuit de la Sarthe pour une demi-journée de course ! Nos pilotes pour ce championnat sont : – BMW LMDh #113 : David Kazerty, Kevin Chaillon. – BMW GT3 #296 : Kevin Fitamant, Yannick Schwarz. La course de la BMW LMDh #113 peut être vite résumée. Après un départ prudent et deux premières heures de roulage assez calmes, une LMP2 a effectué un retour en piste houleux au virage Mulsanne. Le pilote alors dans la voiture n’a rien pu faire pour éviter l’accident et des réparations de 12 minutes étaient nécessaires. Malheureusement pour nos deux pilotes proto, aucun incident n’a été à déplorer devant et ils ont terminé la course à la 11ème place. Partie 7ème, la voiture bavaroise aux couleurs de la Delta V s’est vite retrouvée en 6ème position à la fin d’un groupe de 4 voitures se battant pour la médaille de bronze. Comprenant rapidement qu’il fallait tirer profit de ce petit groupe, Yannick commença à économiser de l’essence et des pneumatiques, ce qui a eu son avantage lorsque tout le monde décida de changer de pneus… sauf nous ! À partir de là s’est dessiné un avantage considérable et la #296 consolida la 3ème place avec quasiment une minute d’avance. Les autres équipes ont compris ce que nos pilotes ont fait et les stratégies sont devenues de plus en plus décalées.Une fois Kevin installé dans la voiture, la piste est monté en température, il n’était plus question de faire trois relais sur les même pneus. L’équipage #56 en a profité pour revenir sur la voiture Delta V Racing et pendant 5 heures, les deux autos se sont échangées leurs places dû à leurs stratégies différentes. Kevin a malheureusement pris un stop & go de 15 secondes pour un excès de vitesse dans la voie des stands. Un contact avec une GT3 AM lors d’un autre arrêt au stand a légèrement endommagé la voiture et provoqué des réparations de 15 secondes. Ces événements ont mené les deux pilotes de la #296 à assurer la 4ème place.En fin de course, Yannick a affiché un gros rythme et reprenait beaucoup de temps à l’équipage MSS situé en 2ème position. La #56 prit la deuxième place vers la 11ème heure de course. Kevin a terminé la course en effectuant le dernier relais. À 8 tours de la fin, la #56 effectua un arrêt inattendu. Et pour cause, la voiture a été endommagée suite à un contact avec… notre LMDh. Une pénalité de drive-through a été donné à cette même auto #56, ce qui l’a placée une dizaine de secondes derrière la #296. Autre fait notable : les leaders ont également eu un accident et ont perdu la course.Malgré le rythme plus fort affiché par la #56, Kevin a tenu bon et a ramené une deuxième place inattendue mais très importante en vue du championnat. Ce podium vient conclure une première manche du CFE plutôt décente. Les yeux de nos pilotes sont désormais rivés sur la prochaine échance : les 4 Heures de Fuji, mi-octobre.

Auteur: Le: La quatrième saison iRacing de 2023 approche à grand pas et les développeurs ne nous ont pas déçus avec le nouveau contenu apporté au service. Tout d’abord, nous avons droit à cinq nouvelles voitures à partir de cette saison. Il s’agit de l’Acura ARX-06 GTP, la Porsche 963 GTP et la Ferrari 296 GT3, la Super Formula SF23 et la NASCAR Classic Pontiac 1987. L’Acura ARX-06 GTP à Long Beach (Crédits photo : iRacing) Les GTP voient donc l’arrivée de deux nouvelles autos. L’Acura ARX-06 GTP (image ci-dessus) est apparue pour la première fois dans une course réelle aux 24 Heures de Daytona 2023, course qu’elle a d’ailleurs gagné en faisant un doublé, non sans controverse. Construite pour répondre au nouveau règlement GTP dans le championnat IMSA, elle remplace l’ancienne Acura ARX-05 qui a roulé dans la catégorie DPi de ce même championnat pendant 5 années.Cette Acura de plus de 1 000 kg est dotée d’un châssis Oreca et produit une puissance de 670 chevaux, grâce à son moteur V6 bi-turbo. En plus de la voiture, iRacing propose deux livrées officielles : celles de la Wayne Taylor Racing #10 et celle de la Meyer Shank Racing #60. Quant à la Porsche 963 GTP, elle est également apparue pour la première fois dans une course réelle aux 24 Heures de Daytona 2023. Il s’agit du premier prototype Porsche depuis cinq ans. Sa première victoire fut à Long Beach, lors de la troisième course du championnat IMSA 2023.Le châssis de cette voiture provient de Multimatic et, à l’instar de l’Acura, elle produit 670 chevaux mais est équipée d’un moteur V8 à combustion bi-turbo. Trois livrées officielles sont disponibles avec l’achat de cette auto : les deux voitures officielles Porsche #6 et #7, ainsi que la JDC-Miller Motorsports #5. La Ferrari 296 GT3 remplace l’ancienne 488 GT3 EVO, sortie en 2020, qui était elle aussi disponible dans iRacing. Tout comme les deux GTP mentionnés ci-dessus, cette voiture a débuté la compétition dans le championnat IMSA cette année.Dotée d’une puissance de 600 chevaux, cette Ferrari de 1 350 kg sera également aussi utilisée dans le championnat Ferrari Fixed et VRS, en plus de l’IMSA. Un achat intéressant pour tous les férus de GT3. iRacing nous a également surpris en annonçant la Super Formula SF23. Issue du populaire championnat de monoplaces japonaises « Super Formula », le châssis SF23 confectionné par Dallara apporte un vent de fraîcheur au pôle monoplace sur iRacing. Avec son moteur puissant de 570 chevaux, la SF23 est plus moderne et écologique que ses prédécesseurs. En effet, l’aérodynamique de la voiture a été revue afin que les pilotes puissent se dépasser plus facilement. De plus, son taux d’émissions de dioxyde de carbone a été réduite, et les pneus sont fabriqués avec des matériaux renouvelables sans que cela ne porte préjudice à leur performance. Chapeau. Enfin, pour tous les férus de courses en oval, la NASCAR Classic Pontiac de 1987 fait son arrivée ! Utilisée par les équipes Blue Max Racing, McDuffie Racing, Petty Enterpresises et RahMoc Enterprises, elle a gagné deux courses lors de cette saison, toutes les deux aux mains de Rusty Wallace, pilote BlueMax. Cette voiture rentre dans la lignée des NASCAR de 1987 déjà présentes sur iRacing, elle rejoint la Buick, la Chevrolet et la Ford qui sont déjà présentes depuis quelques saisons. Côté circuit, nous comptons deux nouvelles arrivées et un rescan de taille. Premièrement, le circuit de Lédenon, situé dans le Sud de la France, vient rejoindre Le Mans et Magny-Cours à la liste des circuits français sur iRacing. Théâtre de courses de F4 françaises, de Porsche Cup ou encore de Superbike, c’est un petit circuit vallonné et sinueux de 3,150 km qui peut être difficile à apprendre. Le circuit de Kern County fait aussi son arrivée. Il s’agit d’un circuit oval et dirt doté de multiples configurations. Localisé en Californie, aux États-Unis, il organise de nombreuses courses de stock car. Pour terminer, le circuit plus connu de Zandvoort a été totalement remis au goût du jour par les développeurs. L’ancienne version, vétuste, fait place au tracé moderne que nous connaissons tous aujourd’hui. D’autres fonctionnalités et ajouts intéressants doivent être mentionnés. Les serveurs iRacing sont désormais capables de charger 12 modèles de voitures différents. Ces changements permettent donc à des championnats comme l’IMSA d’offrir une variété d’autos plus grande.Les développeurs ont également ajoutés des lignes dans le discours du spotter dans le jeu. Il est désormais possible d’avoir de plus amples informations sur le niveau de la session, des dégâts sur la voiture, ou encore des points d’incidents écopés par les pilotes autour de vous.De nouvelles options audio sont disponibles : « Ear Protection » et « Helmet Effects ». Un filtre audio est appliqué dans les paramètres afin de simuler un effet de protection d’oreille. Plusieurs effets sont disponibles afin de rendre la simulation encore plus réelle. Pour conclure, la physique des pneus sur les surfaces hors-piste a changé pour ajouter plus de « réalisme » selon iRacing. Au vu des premiers tests effectués par de nombreux pilotes sur Twitch, les pneus ont plus d’adhérence sur l’herbe et le gravier ralentit plus soudainement les voitures. Le fameux saut de Bathurst est hélas devenu impossible à cause de cela. Les développeurs ont également optimisé les temps de chargement et réduit l’empreinte d’utilisation de la mémoire, en vue du passage à 12 modèles de voiture par session. Avec toutes ces nouveautés, il est impossible de ne pas être motivé de rouler cette saison et clore cette année 2023 sur iRacing. La Delta V Racing sera bien entendu présente à travers le CFE et le championnat IVRA Endurance où deux équipages (un en GT3 et un en LMDh) seront alignés dans chacune de ces ligues. Il est temps d’enfiler sa combinaison et son casque et que la saison commence !

Auteur: Le: Pour la dernière fois cette saison, nos pilotes GTE se sont réunis pour participer à une course de 24 heures, dans le cadre du championnat Global Endurance Series. Ce week-end, la Porsche 911 RSR #1 de la Delta V Racing a couru sur le circuit de Road America, dans le Wisconsin, aux États-Unis. Les pilotes engagés pour cette course furent : Emeric Padrines, Gilles Bruxer, Johann Martin-Meyer, Nicolas Vignon (pilote GTE spécialisé en Porsche) et Yannick Schwarz. Le contexte à l’amorce de l’événement fut le suivant : l’équipage Delta V Racing #1 était classé deuxième derrière la Core, actuel leader. Il fallait inscrire 42 points de plus que cette équipe pour prendre la première place et gagner le championnat. Qualifiés deuxième pour le départ de la course, nos pilotes ont subi une sortie de piste poussée par la Core au drapeau vert. La #1 se retrouva alors onzième, mais heureusement sans dégâts. Progressivement, l’équipage remonta au classement, retrouva sa deuxième place du départ et s’y installa. Mais les leaders avaient déjà créé un écart d’une minute, grâce à un gros rythme de leur pilote. Sept heures après le départ, l’équipage leader en GTE subit un accrochage et dut rentrer aux stands pour des réparations qui leur a coûté huit minutes. Grâce à cela, la Delta V Racing #1 prit les commandes de la course. Peu après cet événement, la Core se retrouva aussi dans un accident qui a immobilisé leur voiture pendant dix minutes. Nos pilotes, quant à eux, gardèrent leur sang froid et évitèrent les embûches. La course continua sans problème et l’écart entre la Porsche 911 RSR #1 et son poursuivant fut de sept tours (!) d’avance à deux heures trente du drapeau à damier. Johann prit le volant et trois tours après être sorti de son « pit box », une LMDh heurta violemment l’arrière de la voiture Delta V. Les dégâts furent conséquents : 25 minutes de réparations au total… Par chance, l’équipage avait creusé suffisamment d’écart avec la voiture en seconde position pour ressortir des stands en tête. Mais, mauvaise surprise pour Johann quand il ressorta des stands, le volant tirait à 90 degrés vers la droite ! Un nouvel arrêt au stand s’imposa. Les ingénieurs de l’équipe calculèrent le temps de réparation le plus optimisé afin d’avoir une marge suffisante pour remporter la course. Après six minutes de nouvelles réparations, la voiture ressorta des stands. Le volant fut encore tordu, mais cette fois-ci à 45 degrés. Il restait alors deux heures de course, et surtout 6 incidents possibles avant une éventuelle pénalité de drive-through.Point positif : les calculs effectués furent corrects. Le mot d’ordre pour la fin de course fut : survivre. Et c’est exactement ce qu’il s’est passé. La Delta V Racing #1 franchit la ligne en première position malgré des dégâts encore très conséquents. Malheureusement, ce ne fut pas assez pour remporter le championnat GES cette année. Après deux titres consécutifs en 2021 et 2022, la Delta V Racing doit s’incliner. La Core finit quatrième de la course en piste, mais l’équipage classé troisième se fit disqualifier par les commissaires pour manque de roulage de deux de leurs pilotes (qui n’ont d’ailleurs pas roulé de la course). Grâce à cela, la Core gagne le championnat GES 2023 en classe GTE. Nous félicitions bien évidemment nos pilotes qui ont enchaîné des courses de 24 heures tous les deux week-ends pour en arriver à ce résultat. La saison prochaine verra un retour aux courses plus classiques de 6 heures. Cependant, la Delta V Racing sera occupée dans d’autres séries et championnats, mais lesquels…

Auteur: Le: Après une course de 24 heures à Spa loin d’être de tout repos, nos pilotes se sont remis au travail et ont pris part à la course mythique des 24 Heures du Mans, dans le cadre du championnat Global Endurance Series. Deux équipes étaient engagées dans cette course : la Ferrari 488 GTE #1 et la Cadillac V-Series.R GTP #111. La #1, pilotée par Johann Martin-Meyer, Emeric Padrines, Florian Renault, Gilles Bruxer et François Perdriau, fut classée dans le plus gros « split » de l’événement. Partis en 7ème position, nos cinq pilotes GT ont passé une première moitié de course sans encombres aux alentours de la 6ème place.Lors de la 15ème heure de course, Florian touche légèrement le mur aux S Porsche, ce qui endommagea la voiture et coûta 4 km/h en vitesse de pointe. L’équipe choisit de ne pas réparer la voiture. De nouveaux dégâts vinrent compliquer la course de la #1 après un contact avec une voiture LMDh, au virage du Tertre Rouge. Le passage par les stands fut cette fois-ci nécessaire pour effectuer des réparations sur l’auto. La fin de course fut moins mouvementée et l’équipe sécurisa une 5ème place, grâce à une bonne stratégie au niveau du carburant. Cela permet à l’équipage d’occuper la deuxième place au classement GTE en Global Endurance Series. En revanche, pour la #111, la bataille fut de courte durée quand un problème technique vint très rapidement briser les chances de l’équipage de bien figurer dans cette course. Ce fut l’abandon après moins de deux heures de course. Le week-end suivant, nos pilotes sont retournés derrière le volant pour la dernière course du championnat ARL Endurance, à Road Atlanta. Sans grand enjeu, les 3 équipages engagés ont avant tout souhaité terminer cette saison de la meilleure des manières avant d’aborder les pré-qualifications pour le championnat IVRA. Comme d’habitude, deux GT3 ont pris part à la course : la BMW #1 (pilotée par Johann Martin-Meyer et Remy Fortin), et la Lamborghini #2 (pilotée par Emeric Padrines et Yannick Schwarz). La #1 resta pendant un certain à la 11ème place jusqu’à ce que Johann commette deux erreurs, en deuxième moitié de course, coûtant cher à l’équipage. Un drapeau noir et orange fut agité et l’équipage fut obligé d’effectuer des réparations. Course à oublier malheureusement, avec une 13ème place à l’arrivée. La #2, aux mains de Yannick, eut rapidement une pénalité de « drive through » pour ne pas avoir assez ralenti devant un incident dans la partie sinueuse dans le premier secteur. Au 30ème tour de la course, une LMP2 vint définitivement réduire toute chance de bien figurer dans cette course en envoyant la #2 dans le mur, avec des dégâts conséquents. Emeric et Yannick ne purent faire mieux que 12ème. Cependant, la BMW LMDh #111 (pilotée par Kevin Dauguet et, une fois n’est pas coutume, Thomas Lachenmayer) a eu une bien meilleure course. Partant 8ème, l’équipage finit en 5ème place grâce à un superbe double-relais de Kevin en début de course, et une meilleure stratégie de carburant. Thomas n’a eu qu’à ramener la voiture, une fois « KD » sorti de la voiture. En conclusion, ce fut une saison compliquée pour nos pilotes. La LMDh #111 termine 11ème de sa classe, tandis que les deux GT3 finissent 12ème et 14ème. Nos yeux sont maintenant tournés vers l’IVRA, ainsi que le CFE où nous espérons aligner au moins une voiture. Il reste également une course dans le championnat GES, avec les 24 Heures de Road America, un circuit sur lequel nos pilotes ont de l’expérience, et peuvent briller.

Auteur: Le: La Delta V Racing a connu un week-end chargé en ce début de mois d’août. Deux courses ont été préparées par l’équipe : la 5ème manche du championnat ARL Endurance, et les 24 Heures de Spa, version WEC cette fois-ci. Le week-end a commencé par un voyage dans l’État du Wisconsin, aux États-Unis, sur le circuit de Road America. Trois voitures étaient alignées sur la course organisée par l’Apex Racing League : deux GT3, une BMW et une Lamborghini (les Delta V #1 et #2), ainsi qu’une BMW GTP (la Delta V #111). La première des GT3, la #1 pilotée par Johann Martin-Meyer et Remy Fortin, s’est qualifiée 14ème. Le départ fut peu idéal mais une course contrôlée, ainsi que quelques incidents ont permis à l’équipage de terminer la course en 12ème place.Pour l’autre GT3, la Lamborghini #2, pilotée par Emeric Padrines et Yannick Schwarz, ce fut une belle course. Partant 9ème, les deux pilotes ont effectué une course propre et remarquable avec un bon rythme pour empocher de gros points en finissant 7ème ! Malheureusement pour l’équipage GTP, ce fut une autre course à oublier dans ce championnat. Julian, ayant qualifié la voiture en fond de peloton GTP, fut malchanceux au deuxième virage au départ et ne put éviter une voiture en perdition devant lui. Obligé de passer au stand pour effectuer une réparation rapide, ce fut une course en solitaire jusqu’à ce qu’une autre GTP rate son freinge et n’entraîne l’abandon de l’équipage #111. Pour les pilotes, le week-end fut loin d’être fini. En effet, le lendemain eurent lieu les 24 Heures de Spa, où nous avons aligné deux voitures : une Porsche GTE (la #1), et une BMW GTP (la #111). Ce fut une course compliquée pour la Porsche GTE #1, pilotée par François Perdriau, Gilles Bruxer, Johann Martin-Meyer et Remy Fortin. Malgré une très bonne qualification de Johann en 2ème place, le rythme au départ de la course fut compliqué à trouver, et des accrochages puis un tête-à-queue forcèrent l’équipage à effectuer des réparations, reléguant la #1 à 3 tours du leader. Plus tard durant la course, ils perdirent 2 tours supplémentaires avant que la course ne se calme. Après un accrochage imaginaire lié à un « netcode », alors que la voiture était quasiment de retour dans le top 5, l’équipage doit se contenter d’une 6ème place à l’arrivée.Performance remarquable à noter : en étant au bord d’un deuxième drive-through en raison du nombre d’incidents écopés au fil des 24 Heures, Remy effectua un relais de 7 heures (!) sans commettre la moindre erreur et évitant cette deuxième pénalité. Chapeau. Quant à la GTP #111, ce fut une course tout aussi mouvementée, avec beaucoup de contacts « netcode » et quelques pénalités de drive-through effectués en raison de ceux-ci. Julian qualifia la voiture 4ème mais l’équipage a toujours été en mesure de se battre pour le podium, et c’est ainsi que la voiture de Julian Plumet, Kevin Chaillon, David Kazerty et Simon Vernier, finit en 3ème place et ramène la médaille de bronze. Un week-end avec deux bons résultats à ajouter à notre palmarès, nous allons pouvoir nous tourner vers notre prochain objectif : les 24 Heures du Mans et la finale de l’ARL Endurance.

Auteur: Le: Qui dit mois de juillet sur iRacing dit automatiquement 24H de Spa. L’événement était noté sur l’agenda de la Delta V Racing depuis plusieurs mois. Tous les pilotes prenant part à cette course 100% GT3 ont fourni de gros efforts durant la préparation de la course, afin d’accrocher le meilleur résultat possible. Plus de 1000 pilotes, à travers 23 splits, ont décidé de prendre part à cette course. Trois équipages de quatre pilotes étaient engagés pour la Delta V Racing : L’équipage Delta V Racing #1, engagé en Split 3, est parti en queue de peloton. Une course propre a permis à Emeric et ses coéquipiers de remonter dans le top 20, grâce à un bon rythme et une constance remarquable. Hélas, le capitaine de l’équipage se fit surprendre par la montée en température de la piste au matin après 18 heures de course et endommagea la voiture. Ce fut la seule voiture Delta V Racing à l’arrivée de la course, qui accrocha la 27e place. La Delta V Racing #2 quant à elle, se retrouva en Split 4. Le départ, pris par Kevin Dauguet depuis la 36e place, fut propre. Mais au bout de 4 tours, un accrochage mineur donna de légers dégâts à la voiture, sans grande conséquence sur une course de 24 heures. Après 2 relais, ce fut au tour de P-E de prendre le volant. Ce dernier commit malheureusement une erreur avec de grosses conséquences au virage rapide de Blanchimont : la voiture est endommagée et l’équipage doit faire 14 minutes de réparations au stand. Distancé, la #2 continua quand même la course mais après deux nouvelles sorties de piste, encore à Blanchimont, la messe fut dite et l’équipage retira la voiture de la course. Enfin, la Delta V Racing #3, se qualifia à une belle 8e place en Split 6. Un premier relais solide vit l’équipage, emmené par Kevin Fitamant dans la voiture, consolider sa place dans le top 8 et gagna deux places après un arrêt au stand et encore une dans son second relais. La belle histoire s’arrêta assez rapidement après une sortie de piste de « KF » à Stavelot, qui entraînera l’abandon de la voiture #3. Malgré les nombreuses séances d’entraînements avant la course, le circuit mythique de Spa-Francorchamps n’aura pas apporté de gros résultats.Les erreurs commises durant l’événement permettront aux pilotes et à l’équipe de tirer des leçons et revenir plus fort sur les prochaines endurances prévues au calendrier. Nous sommes tout de même fier d’avoir pu défendre nos couleurs parmi les plus gros splits de l’événement, ce qui nous motive à aller de l’avant. Prochaine étape : l’ARL Endurance à Road America, début août.

Auteur: Le: Thomas Lachenmayer s’est imposé ce week-end en ESS sur le circuit de Daytona dans la catégorie LMDh, devant son coéquipier et « Président », Kevin Chaillon. Parti deuxième derrière le rapide Timo Roorda, le pilote Alsacien connut un premier tour compliqué, avec un démarrage médiocre au drapeau vert et une pénalité de slow-down au  « bus stop », qui le relégua en 7e place. L’un des principaux bénéficiaires de ces événements fut Kevin Chaillon parti 3e mais maintenant meneur du train des « meilleurs des autres », Roorda ayant déjà pris la poudre d’escampette dès les premiers kilomètres de course. Après avoir dépassé deux voitures et reprenant du temps sur les pilotes devant lui, Lachenmayer commit une nouvelle erreur derrière une GTE, lui faisant perdre encore quelques secondes précieuses à sa remontée. Chaillon, quant à lui, tint la barque en deuxième place devant un Simone Nucera chaud bouillant toute la semaine. Ce dernier vit également le retour de son coéquipier, Lorenzo Caponi, en-dedans sur cette course. S’établit alors un jeu d’aspiration entre ces deux pilotes, ce qui compliqua fortement le retour de Lachenmayer sur le groupe des poursuivants de Roorda. Coup de théâtre peu après la mi-course, Roorda abandonna et donna la tête de la course à Chaillon qui vit une dose de pression supplémentaire lui tomber sur les épaules. Les pilotes Delta V Racing sont alors et 4e. La période d’arrêts au stand passée, les pilotes entamèrent la dernière partie de la course. Lachenmayer arriva à rattraper et dépasser Caponi, en perdition avec ses pneus, et commença alors à sérieusement menacer le duo de tête Chaillon/Nucera, les deux pilotes s’étant rejoints et s’offrant une lutte acharnée pour la tête de la course. Arriva alors l’inévitable. À une dizaine de tours de la fin de la course, les deux pilotes s’accrochèrent et Lachenmayer n’eut plus que le « Président » en ligne de mire. Déterminé à aller chercher une victoire inespérée après un début de course difficile, l’Alsacien prit le temps d’examiner le pilotage de son coéquipier afin de préparer l’attaque décisive. À 3 tours du drapeau à damier, Lachenmayer vit une opportunité pour dépasser Chaillon à l’intérieur du premier virage, l’a saisi, et s’envola en tête de la course. Le drapeau à damier s’agita et Lachenmayer remporta cette course devant son coéquipier qui finit une poignée de secondes derrière lui. Nucera finit à la 3e position et compléta le podium. Il s’agit d’un très bon résultat pour la Delta V qui a déjà connu des jours heureux lors de leurs victoires aux 24h de Daytona. Le prochain gros rendez-vous pour l’équipage LMDh #111 de la Delta V Racing sera le début de I’ARL Endurance le week-end prochain à Spa-Francorchamps, où Julian Plumet et Thomas Lachenmayer tenteront d’effectuer le meilleur début de saison possible pour l’équipe.